Carte Blanche à Mocke

Alors qu’il participe à l’aventure Arlt qui s’apprête à sortir le bien nommé Soleil Enculé, l’ex-Holden nous a concocté une carte blanche qui répond à celle de son complice Sing Sing. Au menu, du Jeanne Lee, du Fairuz, du Arto Lindsay, du Sun Ra ou encore du Sir Victor Uwaifo.

Bien connu des fans de la de pop hexagonale grâce à Holden, un duo qui se réclamait autant de Chet Baker que du Velvet Underground, ce guitariste donne aujourd’hui l’impression de faire ce qu’il veut, quand il veut, où il veut. Il suffit d’avoir écouter le vent de liberté qui soufflait sur son album solo, St-Homard. Une sorte de B.O. imaginaire sur laquelle se penchaient les fantômes des représentants du plus touchant des DIY, Moondog, John Fahey ou Robert Wyatt. Alors qu’il participe à l’aventure Arlt qui s’apprête à sortir le bien nommé Soleil Enculé, Mocke nous a concocté une carte blanche qui répond à celle de son complice Sing Sing.

Tracklist

  1. Arto Lindsay – Mundo Civilizado

  2. Bruce Brubaker– J’aime la biauté (Arandel remix) 

  3. Nelson Angelo E Joyce – Comunhão

  4. Joe Meek (The Blue Men) – I Hear A New World

  5. Eduardo Mateo – Estrella

  6. Jeanne Lee & Archie Shepp – There is a balm in Gilead

  7. L’Harmonie Voltaique – Nôglem Nôoma

  8. Sun Ra – Pleiades 

  9. Franco Batiatto – Il re del mondo

  10. Fairuz – Yes’ed sabahak 

  11. Michael Hurley – Penguins

  12. Carl Orff & Gunild Keetman – Gassenhauer

  13. Sir Victor Uwaifo – Guitar Boy

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Rappeuse de 24 ans, née à Détroit et installée à Chicago – axe artistique américain doré – débarque avec son premier album MERRY&RUE. Sur des morceaux courts mais percutants , son flow caméléon navigue avec aisance entre de superbes instrus lo-fi, soulful et expérimental. Avec des collaborations de Homeboy Sandman et Vic Spencer, un mixage pour Nolan The Ninja, la jeune MC prouve qu’elle sait bien s’entourer. Une petite bouffée d’air frais rapologique!

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Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.

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