Carte Blanche à Christine Salem

Entre blues et transe, ses albums fascinent certes par leur groove délicat mais aussi par sa voix grave, élégante et forte. Alors qu’elle sort Mersi où elle chante la paix sous toutes ses formes, elle a accepté de prendre les rênes du Grigri pour une heure de liberté(s).

“Habitée”, c’est souvent l’adjectif qui revient pour la décrire. On ne saurait dire mieux tant Christine Salem semble ne faire qu’une avec ses chansons: elle ne les interprète pas, elle les vit littéralement. Ambassadrice passionnée et passionnante du maloya, elle n’a de cesse de continuer à créoliser encore et encore cette tradition phare de son île de naissance, La Réunion. Entre blues et transe, ses albums fascinent certes par leur groove délicat mais aussi par sa voix grave, élégante et forte. Alors qu’elle sort un nouvel album baptisé Mersi où elle chante la paix sous toutes ses formes, elle a accepté de jouer le beau jeu de la Carte Blanche. Au menu: Calypso Rose, Bill Withers, Cesária Evora, Roberta Flack ou Rosemary Standley.

Tracklist

1. Bill Withers – Grandma’s Hands
2. Boubakar Traoré – Sa Golo
3. Danyel waro – Alin
4. Soba Jobarthe – Gambia
5. Rosemary Standley – Sega Jacquot
6. Calypso Rose – Calypso blues
7. Cuba Feliz – Legeimas Negras
8. Luky Dub – Mama
9. Cesária Evora – Petit pays
10. Roberta Flack – Killing me softly
11. Morgane Héritage – She’s still love me

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Pour son second album en 2025, le guitariste, multi-instrumentiste et producteur japonais Takuro Okada signe un hommage à ses influences, de Sun Ra au saxophoniste norvégien Jan Garbarek (avec une reprise de son Nefertiti), en passant par la scène jazz fusion japonaise ou encore Flying Lotus. Ce type d’exercice, souvent raté chez d’autres, est ici parfaitement orchestré : chaque morceau dialogue avec le suivant, tissant un ensemble cohérent qui nous captive, parfois au bord de l’hypnose… comme ces cercles aux centres différents mais si proches de la pochette.

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Au début, les jazzmen offraient aux producteurs hip-hop la matière première idéale pour leurs instrus. Mais aujourd’hui, la boucle s’inverse : ce sont de jeunes groupes qui se laissent imprégner par l’héritage de Madlib ou J Dilla. Symbole de cette mouvance, le quintet polonais Omasta façonne avec Jazz Report from the Hood un jazz-funk live jouissif, aux rythmes enfumés, prêt à être samplé et découpé dans une MPC. Une preuve que les B-boys et les amateurs de blue note n’ont jamais été aussi proches!

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