Carte Blanche à Bachar Mar-Khalifé

À l’image de la liste de ses collaborations '(de Christophe à Bojan Z en passant par Kerry James, Jeanne Cherhal, Francesco Tristano ou Carl Craig), le dernier disque du franco-libanais explore presque une nouvelle voie esthétique à chaque piste. Sa Carte Blanche au Grigri aussi.

On emploie parfois à tout-va l’expression “électron libre”. Mais pour lui il faut reconnaître qu’elle colle parfaitement au personnage. Même le mot électron, qui donne l’impression d’être de l’électronique à moitié ne pourrai pas mieux dire le caractère de sa musique au croisement des musiques traditionnelles et des expériences électroniques. À l’image de la liste de ses collaborations ‘(de Christophe à Bojan Z en passant par Kerry James, Jeanne Cherhal, Francesco Tristano ou Carl Craig), le nouveau disque du franco-libanais explore presque une nouvelle voie esthétique à chaque piste: inspiré par une retraite artistique dans les montagnes de Jaj, au Liban, On / Off est aussi et surtout un disque profondément émouvant. On est donc heureux et confiants à l’heure de filer les clés de la programmation pour une heure à Bachar Mar-Khalifé. On mise sur un grand shot de liberté(s).

Tracklist

1. Steps Ahead – In a sentimental mood

2. John Coltrane – You Dont Know What Love Is

3. Nick Drake – Riverman

4. Hamza El Din – Greetings

5. Ciwan Haco – Xerîbi

6. Khalifa Ould Eide, Dimi Mint Abba – Yar Allahoo

7. Bojan Z – Xenos blues

8. Mahmoud Ahmed – Tezeta

9. Ziad Rahbani – Prelude Theme From Mais Al Rim

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Rappeuse de 24 ans, née à Détroit et installée à Chicago – axe artistique américain doré – débarque avec son premier album MERRY&RUE. Sur des morceaux courts mais percutants , son flow caméléon navigue avec aisance entre de superbes instrus lo-fi, soulful et expérimental. Avec des collaborations de Homeboy Sandman et Vic Spencer, un mixage pour Nolan The Ninja, la jeune MC prouve qu’elle sait bien s’entourer. Une petite bouffée d’air frais rapologique!

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Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.

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