Carte Blanche à Bixiga 70

Ils ont été disque de la semaine du Grigri. A présent le tout puissant groupe brésilien a le droit à son heure de liberté sur la radio-porte-bonheur. Au programme: Di Melo, Toni Tornado, Marcos Valle, Luiz Gonzaga ou encore Milton Nascimento.

Mini big band de São Paulo, Bixiga 70 nous a retourné la tête à l’automne dernier. Résultat, on avait fait de leur quatrième album (Quebra Cabeça) notre disque de la semaine. On ne l’a pas regretté car ces Brésilien synthétisent toutes les musiques que Le Grigri aime jazz à l’afrobeat, en passant par le funk au highlife. Bref, vous l’avez compris, on était excités comme des petites puces sur le dos d’un chat de gouttière à l’idée de leur proposer une carte blanche. Ils ont joué le jeu au-delà de nos espérances avec une playlist cinq étoiles (comme le nombre de victoire au Brésil à la Coupe du Monde bien sûr).

Tracklist

  1. Tony Bizarro Não Pode

  2. Toni Tornado Podes Crer, Amizade

  3. Gerson King Combo Funk Brother Soul

  4. Di Melo Kilario

  5. Carlos Dafé De Alegria Raiou o Dia

  6. Marcos Valle Estrelar

  7. Marku Ribas Zamba Ben

  8. Jorge Mautner Herói Das Estrelas

  9. Russo Passapusso Paraquedas

  10. Luiz Gonzaga A Morte do Vaqueiro

  11. Mestre Ambrósio Pé de Calçada

  12. Siba Mel Tamarindo

  13. Hermeto Pascoal Forró pela Manhã

  14. Antonio Nóbrega Chegança

  15. Alceu Valença Sete Desejos

  16. Sabotage Rap É Compromisso

  17. Milton Nascimento Paixão e Fé

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Rappeuse de 24 ans, née à Détroit et installée à Chicago – axe artistique américain doré – débarque avec son premier album MERRY&RUE. Sur des morceaux courts mais percutants , son flow caméléon navigue avec aisance entre de superbes instrus lo-fi, soulful et expérimental. Avec des collaborations de Homeboy Sandman et Vic Spencer, un mixage pour Nolan The Ninja, la jeune MC prouve qu’elle sait bien s’entourer. Une petite bouffée d’air frais rapologique!

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Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.

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