Carte Blanche à Samy Thiébault

Pour fêter la sortie de son nouveau projet symphonique (rien que ça), le saxophoniste-fondateur du label Gaya Music avait piraté Le Grigri pour une heure placée sous le signe de ses obsessions de toujours. Au menu: John Coltrane, évidemment, mais aussi Art Blakey, Cecilia Todd, Kendrick Lamar ou encore Eric Legnini.

Il fait partie de ces types dont on peut légitimement dire qu’ils sont hyper actifs. Fondateur d’un label inspirant (Gaya Music), saxophoniste fan de Coltrane, ancien étudiant en philo, Samy Thiébault enchaîne les projets comme les cyclistes les cols dans les étapes de montagne. A peine quelques mois après des aventures dans les mers caribéennes, il a réalisé le fantasme ultime du musicien: sortir un disque avec et pour orchestre symphonique. Au moment même où ce fameux Symphonic Tales sortira dans les bacs-plateformes, le saxophoniste a piraté Le Grigri pour une heure placée sous le signe de ses obsessions de toujours.

Tracklist

  1. Igor’s Theme – Tyler The Creator

  2. Wise One – John Coltrane

  3. Lagrimas de Soledad – Gilles Peterson’s Havana Cultura Band

  4. Toda Una Vida – Omara Portuondo

  5. Le Prophète – Vincent Artaud

  6. The Sooner the Better – Dafnis Prieto

  7. Bad Idea – YBN Cordae (feat Chance the Rapper)

  8. Don’t Stop The Carnival – Sonny Rollins

  9. Isidora – Convenezuela

  10. Pajarillo Verde – Cecilia Todd

  11. Boda Boda – Eric Legnini

  12. King Kunta – Kendrick Lamar

  13. Africaine – Art Blakey & the Jazz Messengers

Last news

Rappeuse de 24 ans, née à Détroit et installée à Chicago – axe artistique américain doré – débarque avec son premier album MERRY&RUE. Sur des morceaux courts mais percutants , son flow caméléon navigue avec aisance entre de superbes instrus lo-fi, soulful et expérimental. Avec des collaborations de Homeboy Sandman et Vic Spencer, un mixage pour Nolan The Ninja, la jeune MC prouve qu’elle sait bien s’entourer. Une petite bouffée d’air frais rapologique!

Listen / Buy

Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.

Listen / Buy

D'autres Cartes Blanches

© Le Grigri, 2024 — Made with 🖤 — World Best Radio of the year 2062