Unknown to Known


« From Unknown to known », c’est tout ce que l’on souhaite à ce magnifique projet porté par un quartet d’artistes déjà bien repérés dans la scène jazz européenne. Idris Rahman est un habitué du Grigri et leader des Wildflowers et Ill Considered, Tamar Osborne cheffe d’orchestre de l’ensemble Collocutor et ils sont accompagnés du bassiste Jihad Darwish et du batteur Yusuf Ahmed. Leur récent projet n’a pas encore conquis le monde. Pourtant, il a tout pour y parvenir, à commencer par notre album du moment Lightship.

A l’instar des bateaux-phares — Lightship — qui autrefois guidaient les navires à l’approche des côtes dangereuses, les 4 musiciens naviguent à vue ; un œil sur un rivage composé de percussions intenses et sensibles et de mélodies riches, et l’autre vers le large, là où règne l’improvisation collective et ce sentiment de free. C’est un voyage sonore que propose ce groupe, une exploration de leurs propres réflexions sur le monde moderne et ses infernales cadences. Un de ces périples qui dévoile plus qu’il n’exhibe, des paysages musicaux entre spiritual jazz, transes méditatives et musiques improvisées.

L’album ne s’écoute (en partie) que sur Bandcamp ou sur le Grigri avec deux titres, « Wide Waters » et « Through the Looking Glass », à la calme poursuite de joie et sérénité.



Unknown to Known attend la renommée

Unknown to Known en attente de la renommée

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Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.

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Alliance du bout du monde entre le rappeur Mary Sue et le groupe jazz The Clementi Sound Appreciation. La recette est donnée dès le premier morceau : samples de musique folklorique d’Asie du Sud-Est mixés à des instrumentations live, sur lesquelles se pose le flow et les lyrics abstraites du MC. On se croirait en plein rap alternatif américain, mais cela nous vient directement de l’underground singapourien. Un objet sonique unique et percutant. La sono mondiale, la vraie !

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