Ric Wilson

Le Grigri écoute en boucle “Banba”

La référence est claire : sur la pochette de Banba, Ric Wilson se prend pour Basquiat. Traduction : il se veut pop et brut, coloriste et coloré, artiste de rue et icone contemporaine. Mais aussi et surtout (super)héros de la culture afro-américains au milieu de Kendrick Lamar ou de Shaquille O’Neal. Car le rappeur du label de BadBadNotGood et Hanni El Khatib (Innovative Leisure) le répète comme un mantra : « Black Art Not Bad Art » (d’où l’acronyme du titre). On le savait déjà, mais il l’entonne avec une belle humeur contagieuse. Proche du Chance The Rapper des débuts (époque Acid Rap), cet EP est un bel échantillon de hip-hop made in Chicago : lumineux, mélodieux et sûr de lui. Il faut croire que ça donne des ailes de venir de la ville de Barack Obama et Kanye West. Pas sûr que Ric Wilson ferait autant le malin s’il était né à Saint-Cyr L’École.

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Talent, créativité, évasion : voilà ce que ce « produit peut contenir » ! Ce trio polonais livre un jazz acoustique qui transcende les frontières classiques, porté par un combo vibraphone, contrebasse et percussions. Avec une économie de moyens remarquable, ils nous emmènent loin — entre rêverie et contemplation, à la croisée de l’ambient et des échos du monde de l’enfance. Écoute au casque fortement recommandée.

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Jazz expérimental combiné au hip-hop underground : voilà la recette proposée par Human Error Club. Ce trio atypique — deux claviéristes et un batteur — est parti enregistrer des sessions chez Kenny Segal, sorcier du son du rap indé californien Au passage il en a profité pour inviter un joli casting de MCs : ELUCID, Pink Siifu, ou encore billy woods. De ces improvisations émerge une musique bouillonnante, radicale, futuriste — une trajectoire un peu de travers, mais pleine de promesses, pour l’avenir de ces deux musiques. Que ce club continue à se planter!

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