Carte Blanche à Airelle Besson

Ce mercredi, et pour célébrer la sortie de son tout nouvel opus “TRY!”, on laisse les clés du camion à la trompettiste Airelle Besson, dès 18h00!

De son explosif groupe de baptême Rockingchair jusqu’à son émouvant duo avec le guitariste Nelson Veras, tout se passe comme si Airelle Besson avait toujours cherché à faire avec sa trompette des chansons sans paroles. Il était donc naturel de la voir intégrer de la voix à son jazz gorgé de rock, de pop et de bossa. Ce fut chose faite en 2016 sur son très réussi Radio One où la Suédoise Isabel Sörling débarquait à ses côtés. Cinq ans plus tard, la trompettiste revient avec une sorte de tome 2 baptisé Try!. Encore plus onirique et méditatif, il affirme toujours plus fort la fascination d’Airelle Besson pour la voix, puisqu’il débute par une pièce en trois mouvements intitulée “The Sound Of Your Voice”. Pas étonnant donc de voir l’omniprésence du chant dans sa Carte Blanche pour Le Grigri: de Kate Bush à Jeanne Added en passant par Youn Sun Nah, David Bowie ou Michael Jackson.

Tracklist:
1. Paul Simon – 50 ways to leave your lover
2. Magic Malik – Amerigo
3. Kate Bush – Army Dreamers
4. Stan Getz – O Grande Amor
5. Jeanne Added – Look at them
6. Charlie Haden Liberation Music Orchestra – Throughout
7. David Bowie – Life on mars
8. Youn Sun Nah – Moment Magico
9. Louis Sclavis – Extases
10. Joni Mitchell – Both Sides Now
11. Michael Jackson – Human Nature

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Rappeuse de 24 ans, née à Détroit et installée à Chicago – axe artistique américain doré – débarque avec son premier album MERRY&RUE. Sur des morceaux courts mais percutants , son flow caméléon navigue avec aisance entre de superbes instrus lo-fi, soulful et expérimental. Avec des collaborations de Homeboy Sandman et Vic Spencer, un mixage pour Nolan The Ninja, la jeune MC prouve qu’elle sait bien s’entourer. Une petite bouffée d’air frais rapologique!

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Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.

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