[PREMIERE] – « Dancestral » – Le nouveau collage de Nicolas Repac

Petit plaisir du jour: 24h avant sa sortie, le nouvel EP du maestro du collage à la française se dévoile sur Le Grigri. Prévu pour ce 10 juillet sur le label No Format, Dancestral est un magnifique voyage en quatre titres qui va du Bénin à la Mongolie. En voici le clip inaugural construit à partir d’émouvantes images d’archives.

Petit plaisir du jour: 24h avant sa sortie, le nouvel EP du maestro du collage à la française se dévoile sur Le Grigri. Prévu pour ce 10 juillet sur le label No Format, Dancestral est un magnifique voyage en quatre titres qui va du Bénin à la Mongolie. En voici le clip inaugural construit à partir d’émouvantes images d’archives.

Le collage, c’est tout un art. Que ce soit en peinture (cf. Picasso, Hannah Höch ou encore Jacques Villeglé) ou en littérature (cf. William Burroughs). En musique, les sampleurs et assembleurs de talent, capables de créer un tout à partir de petits riens, ne courent pas les rues. Nicolas Repac appartient à cette caste. Touche-à-tout capable de passer de Bashung aux prisonniers de Fleury, d’Arthur H aux B.O. de films, il s’est imposé comme le maestro français du collage.

Débuté en 2004 avec Swing Swing, poursuivi en 2012 avec Black Box et leurs dé-collages respectifs de l’age d’or du jazz et des blues du monde, son art du sampling prend une nouvelle mesure demain avec la sortie chez Nø Førmat! du très attendu Dancestral. Conçu comme un nouveau voyage musical dans un espace-temps où se confondent percussions traditionnelles du Bénin, ritournelles de violon subsaharien, airs d’opéra au couteau, Dancestral est à imaginer (et écouter) comme une plongée dans une malle aux trésors d’archives glanées autour du monde et autour du temps.

A 24h de sa sortie, le Grigri vous offre un billet première classe pour découvrir un extrait de ce nouvel opus en musiques et en images, avec ce magnifique clip réalisé par Stanko – accessoirement fils de Nicolas Repac: “samplant de vieilles images d’archives, de danses tribales ainsi que d’opéras et ballets”. Le résultat? 2’21 minutes en constant mouvement, entre terre et mer, ciel et profondeur, rythmes tribaux et airs d’opéra, souvenirs proches et mémoires lointaines qui dessinent les sons de demain à coups de passés.

Last news

Pour son second album en 2025, le guitariste, multi-instrumentiste et producteur japonais Takuro Okada signe un hommage à ses influences, de Sun Ra au saxophoniste norvégien Jan Garbarek (avec une reprise de son Nefertiti), en passant par la scène jazz fusion japonaise ou encore Flying Lotus. Ce type d’exercice, souvent raté chez d’autres, est ici parfaitement orchestré : chaque morceau dialogue avec le suivant, tissant un ensemble cohérent qui nous captive, parfois au bord de l’hypnose… comme ces cercles aux centres différents mais si proches de la pochette.

Listen / Buy

Au début, les jazzmen offraient aux producteurs hip-hop la matière première idéale pour leurs instrus. Mais aujourd’hui, la boucle s’inverse : ce sont de jeunes groupes qui se laissent imprégner par l’héritage de Madlib ou J Dilla. Symbole de cette mouvance, le quintet polonais Omasta façonne avec Jazz Report from the Hood un jazz-funk live jouissif, aux rythmes enfumés, prêt à être samplé et découpé dans une MPC. Une preuve que les B-boys et les amateurs de blue note n’ont jamais été aussi proches!

Listen / Buy

Vous devriez aussi aimer

© Le Grigri, 2024 — Made with 🖤 — World Best Radio of the year 2062