C’est notre cadeau de rentrée: le premier clip du nouveau projet mené par un binôme qui nous tient à coeur, la chanteuse Sandra Nkaké et le flûtiste Jî Dru. Une aventure collective née durant le premier confinement qui s’affirme comme un intense hommage à la Great Black Music.
C’est tout un symbole pour nous de lancer cette nouvelle saison du Grigri par la paire Sandra Nkaké-Jî Drû. Et pas seulement parce qu’ils avaient joué les DJ éphémères pour le premier anniversaire du Grigri. Car oui, la chanteuse et le flûtiste font clairement partie de la grande famille de la radio. Mais ce n’est pas tout: Tribe from the Ashes, leur nouveau projet, a des allures de renaissance post-Covid. Imaginé pendant le premier confinement, cette aventure collective sonne comme un retour des enfers – et l’enfer pour un.e musicien.ne, c’est une vie sans concerts bien évidemment. Prévu pour le 15 octobre chez Label Bleu, il rassemble une véritable tribu de son(s) habituée des ondes du Grigri: Anne Paceo, Thomas de Pourquery ou encore Antoine Berjeaut.
Après avoir révélé un premier titre il y a quelques semaines (“Nineteen”), Tribe from the Ashes offre au Grigri son tout premier clip marqué par la présence de Marion Rampal, pièce maitresse du collectif. Réalisé par Jî Drû en personne avec des images de Seka, c’est une vision poétique d’une séquence culte de la mythologie grecque: l’emprisonnement d’Eurydice aux enfers. Hymne à la sororité, le morceau se présente comme un voyage cosmique porté par le duo Sandra Nkaké – Marion Rampal. “Eurydice construit un monde de paix, de changement et renverse la norme. Eurydice est une cendre dans le vent qui s’envole. Elle rejoint sa Tribu” expliquent-ils.
Ballade folk, jazz et onirique, “Eurydice’“ représente une des nombreuses teintes musicales explorées par le collectif. Soul, groove ou funk, Tribe From The Ashes affiche haut et fort son amour et son admiration pour la Great Black Music. Parmi les références revendiquées par Sandra Nkaké et Jî Drû, on trouve ainsi Nina Simone, Alice Coltrane, Sun Ra, l’Art Ensemble of Chicago mais aussi War ou Mandrill. Bref, un projet Grigri jusqu’au bout des ondes.
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Artiste chouchou du Grigri, Kassa Overall revient avec un cri d’amour pour le hip-hop en revisitant des classiques des 90’s. Ici, pas de simples copier-coller, mais de véritables réinterprétations. Si certains choix, comme A Tribe Called Quest ou Digable Planets, semblent évidents (mais réussis !), c’est dans les contre-pieds musicaux que réside la vraie surprise. La mélodie ensoleillée californienne de Nuthin but a « G » Thang devient mystérieuse et envoûtante, tandis que la folie sudiste de Back That Azz Up se transforme en comptine jazz. Et cette version de Big Poppa à la flûte ? Une des plus belles reprises rap tous genres confondus.
Le saxophoniste, flûtiste et producteur Chip Wickham poursuit son parcours impeccable avec ce nouvel opus, The Eternal Now. Son jazz mélodique explore de nouveaux horizons, entre musique de film, groove soul et influence « Ninja Tunesque » — rien d’étonnant : le batteur de The Cinematic Orchestra est de la partie. Il s’en dégage une ambiance hors du temps, légèrement mélancolique mais profondément belle. Le disque parfait pour les week-ends d’automne ensoleillés, tasse de café à la main.