Parce qu’on en finit pas de se faire plaisir, et surtout parce qu’on a pas fini de vous faire plaisir, on file tous ensemble au Pérou à la découverte de la cumbia péruvienne avec une sélection faite main par Robin Thomas.
Au départ originaire de Colombie, la Cumbia va effectuer sa mutation au Pérou. Devenant électrique, souvent psychédélique, agrémentée rythmes traditionnels, la Cumbia péruvienne va devenir un genre à part. Retour sur 5 incontournables de la Cumbia péruvienne.
Los Destellos
Formation née au coeur des années 60, los Destellos sont considérés comme les créateurs de la cumbia péruvienne. C’est la première fois qu’un groupe mélangeait les rythmes de la Cumbia aux guitares saturés d’effets du Rock. Sous leur impulsion, tous les groupes péruviens vont les imiter troquant les trompettes habituelles pour des guitares électriques. Groupe qui a le plus vendu de l’histoire du Pérou, Los Destellos sont devenus des ambassadeurs de la cumbia péruvienne dans le monde.
Los Orientales de Paramonga
Originaires de Paramonga, capitale de la canne à sucre, los Orientales apparaissent aujourd’hui comme les pontes de la cumbia psyché. Leur album Fiesta en Oriente, paru en 1974, est un bijou du genre, réédité récemment par le label phare Infopesa. À écouter de toute urgence.
Los Pakines
Groupe très populaire dans les 70’s, los Pakines font figure de légende de la cumbia péruvienne. Mis à l’honneur notamment dans l’excellente compilation Cumbias Chicadélicas, peruvian psychedelic cumbias de Infopesa, la formation demeure un incontournable de la cumbia péruvienne.
Ranil y su Cojunto Tropical
Certainement l’artiste le plus représentatif de la cumbia amazonienne, ce genre qui mêle rythmes amazoniens et mélodies cumbia teintées de psychédélisme. Récemment réédité par le label Analog Africa, Ranil demeure le pionnier d’un genre qui connaît un succès grandissant.
Los Beta 5
Los Beta 5, c’est d’abord cinq frères basés à Lima qui formeront un des groupes de cumbia les plus en vue du Pérou des 70’s. Fort de 7 opus et d’une myriade de singles, Los Beta 5 s’essaieront avec plus ou moins de succès au Latin Funk et au Disco mais c’est certainement dans leurs morceaux Cumbia qu’ils demeurent les plus efficaces.
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Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.
Alliance du bout du monde entre le rappeur Mary Sue et le groupe jazz The Clementi Sound Appreciation. La recette est donnée dès le premier morceau : samples de musique folklorique d’Asie du Sud-Est mixés à des instrumentations live, sur lesquelles se pose le flow et les lyrics abstraites du MC. On se croirait en plein rap alternatif américain, mais cela nous vient directement de l’underground singapourien. Un objet sonique unique et percutant. La sono mondiale, la vraie !
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