Le flûtiste profite de la sortie d’un nouvel EP baptisé The Pain pour dévoiler une intense version live d’un classique du jazz. Et devinez quoi? C’est au Grigri qu’il offre la primeur du clip clair-obscur réalisé par Jean-Baptiste d’Enquin.
Jî Drû et Sandra Nkaké, c’est la famille. Et on en profite pour les remercier encore de leur précieuse présence à Le Anniversaire de Le Grigri en juin dernier. Mais la chance de cette radio, c’est qu’elle fait mentir la fameuse chanson de Maxime Le Forestier: on les a choisis comme famille parce qu’on aime leur(s) musique(s) et leur(s) univers. Les voir donc reprendre tous les deux le classique des classiques “You’ve Changed” dans un arrangement épuré et émouvant fait office de cadeau de ce début d’année. Ecrite en 1942 par Bill Carey sur une musique de Carl Fischer, cette chanson fut popularisée par Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Joni Mitchell et même, George Michael (la preuve). Souvent entonnée avec cordes et orchestre, elle est ici rendue dans son plus simple appareil: voix, flûte, claviers (Armel Dupas) et batterie (Mathieu Penot).
Avec ce clip que Jî Drû dévoile en avant-première sur Le Grigri, le flûtiste prolonge son expédition sur les terres oniriques et hantées de Western, son premier album sorti en octobre dernier. Prévu pour le 7 février, le EP The Pain contiendra deux titres live et deux inédits dont cette reprise de « You’ve Changed ». L’occasion de repartir sur la route pour propager sa musique cinégénique du nord au sud de l’Hxagone le 11 mars à Reims, le 13 mars à Gennevilliers ou encore le 2 avril à Cannes. Avec une halte le 19 mars à Amiens, la ville où tout a commencé: puisque c’est là que se trouve le studio de Label Bleu où le disque et le clip ont été captés. On appelle ça un retour aux sources.
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Artiste chouchou du Grigri, Kassa Overall revient avec un cri d’amour pour le hip-hop en revisitant des classiques des 90’s. Ici, pas de simples copier-coller, mais de véritables réinterprétations. Si certains choix, comme A Tribe Called Quest ou Digable Planets, semblent évidents (mais réussis !), c’est dans les contre-pieds musicaux que réside la vraie surprise. La mélodie ensoleillée californienne de Nuthin but a « G » Thang devient mystérieuse et envoûtante, tandis que la folie sudiste de Back That Azz Up se transforme en comptine jazz. Et cette version de Big Poppa à la flûte ? Une des plus belles reprises rap tous genres confondus.
Le saxophoniste, flûtiste et producteur Chip Wickham poursuit son parcours impeccable avec ce nouvel opus, The Eternal Now. Son jazz mélodique explore de nouveaux horizons, entre musique de film, groove soul et influence « Ninja Tunesque » — rien d’étonnant : le batteur de The Cinematic Orchestra est de la partie. Il s’en dégage une ambiance hors du temps, légèrement mélancolique mais profondément belle. Le disque parfait pour les week-ends d’automne ensoleillés, tasse de café à la main.