Carte Blanche à Eve Risser

Meneuse du White Desert Orchestra et de sa déclinaison malienne, le Red Desert Orchestra, cette laborantine du piano n’a pas son pareil pour faire expériences sur et avec son instrument. Autant dire qu’on était plus que curieux de découvrir sa carte blanche symbole de sa labyrinthique mappemonde mentale.

C’est une laborantine du piano, qui aime bien faire des expériences sur et avec son instrument. Allez jeter une oreille sur son solo pour le frondeur label portugais Clean Feed et vous saisirez quelques pourcentages de sa labyrinthique personnalité sonore. Pour comprendre les autres %, il faut se plonger dans son White Desert Orchestra et son univers émouvant et mouvant. Grande formation en suspension(s) qui, quand il part en quête des musiques du Mali, se transforme en Red Desert Orchestra. Autant dire qu’on est plus que curieux de découvrir sa carte blanche symbole de sa mappemonde mentale.

Tracklist

  1. Love Songs for Robot – Patrick Watson

  2. An Apple Climbin – Wildmimi

  3. Le ruisseau – Benoit Delbecq Trio

  4. Inssegh Inseegh – Les filles de Illighadad

  5. Burkinabé – Eve Risser/Nainy Diabate/Red Desert Orchestra

  6. Piano Solo – Eve Risser 

  7. Friendly Fire – Juliette Paquereau 

  8. Blinky – Kim Myhr

  9. Contes et legendes – Leymarie/Pommerat « A Deserted Island »

  10. Monster Faladore – Joe Quartz

  11. Yere Yaga – Oumou Sangaré

  12. O Que Tinha de Ser – Elis Regina

  13. Boyd 1970 – Christian Wallumrod

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Pour son second album en 2025, le guitariste, multi-instrumentiste et producteur japonais Takuro Okada signe un hommage à ses influences, de Sun Ra au saxophoniste norvégien Jan Garbarek (avec une reprise de son Nefertiti), en passant par la scène jazz fusion japonaise ou encore Flying Lotus. Ce type d’exercice, souvent raté chez d’autres, est ici parfaitement orchestré : chaque morceau dialogue avec le suivant, tissant un ensemble cohérent qui nous captive, parfois au bord de l’hypnose… comme ces cercles aux centres différents mais si proches de la pochette.

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Au début, les jazzmen offraient aux producteurs hip-hop la matière première idéale pour leurs instrus. Mais aujourd’hui, la boucle s’inverse : ce sont de jeunes groupes qui se laissent imprégner par l’héritage de Madlib ou J Dilla. Symbole de cette mouvance, le quintet polonais Omasta façonne avec Jazz Report from the Hood un jazz-funk live jouissif, aux rythmes enfumés, prêt à être samplé et découpé dans une MPC. Une preuve que les B-boys et les amateurs de blue note n’ont jamais été aussi proches!

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