Les nouvelles connections de Manu Katché

Dix jours avant sa sortie, le nouvel album du batteur français, The Scope, se dévoile en exclusivité sur le Grigri.

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Il ne faut pas trop le dire, mais on ne compte plus le nombre de fois où l’on a dansé en fin de soirée sur des chansons sur lesquelles joue Manu Katché. Car vous ne le savez peut-être pas, mais le « Envole-Moi » de JJ Goldman, la « Cabane Du Pêcheur » de Francisco Cabrel, le « Déjeuner En Paix » de Stéph Eicher, la « Ballade De Jim » d Alain Sousou ou même le « Marre De Cette Nana-Là! » de Patou Bruel, eh bien c’est lui derrière les fûts. Et si on ajoute à cette liste les Sting, Peter Gabriel, Tracy Chapman, Joe Satriani et autres Kassav qu’il a escortés, on se rend compte qu’on a tous en nous quelque chose de Manu Katché.

Et puis, au-delà de ces souvenirs dormants comme dirait Modiano, le batteur nous a fait rêver avec Jan Garbarek, marrer dans La Nouvelle Star, vibrer avec One Shot Not. C’est donc avec une petite larme à l’oeil qu’on a appris que Manu Katché voulait offrir en exclusivité au Grigri un extrait de son nouvel album The Scope, dix jours avant sa sortie le 1er février au Café de la Danse à Paris. L’occasion pour nous de décréter ce jour « Manu Katché Day ». Car en plus de cette avant-première, l’homme au chapeau nous a fait un autre cadeau: une heure de playlist à découvrir à partir de 21h sur Le Grigri et uniquement sur Le Grigri.

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Pour son second album en 2025, le guitariste, multi-instrumentiste et producteur japonais Takuro Okada signe un hommage à ses influences, de Sun Ra au saxophoniste norvégien Jan Garbarek (avec une reprise de son Nefertiti), en passant par la scène jazz fusion japonaise ou encore Flying Lotus. Ce type d’exercice, souvent raté chez d’autres, est ici parfaitement orchestré : chaque morceau dialogue avec le suivant, tissant un ensemble cohérent qui nous captive, parfois au bord de l’hypnose… comme ces cercles aux centres différents mais si proches de la pochette.

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Au début, les jazzmen offraient aux producteurs hip-hop la matière première idéale pour leurs instrus. Mais aujourd’hui, la boucle s’inverse : ce sont de jeunes groupes qui se laissent imprégner par l’héritage de Madlib ou J Dilla. Symbole de cette mouvance, le quintet polonais Omasta façonne avec Jazz Report from the Hood un jazz-funk live jouissif, aux rythmes enfumés, prêt à être samplé et découpé dans une MPC. Une preuve que les B-boys et les amateurs de blue note n’ont jamais été aussi proches!

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