Arif Mirbaghi : et la lumière fut

Et un son qu’on n’avait pas encore entendu, c’est celui d’Amir Mirbaghi, contrebassiste de jazz, claviériste et compositeur canadien. Une musique comme la parfaite descendance d’un glorieux passé, celui du funk-groove iranien des seventies…

On doit vous avouer qu’on aime les cocktails.

On parle de mélange de genres, de lieux et de styles qui saupoudrés d’une bonne dose de talent font des sons pas comme les autres.
Et un son qu’on n’avait pas encore entendu, c’est celui d’Arif Mirbaghi, contrebassiste de jazz, claviériste et compositeur canadien. Une musique comme la parfaite descendance d’un glorieux passé, celui du funk-groove iranien des seventies, des illustres Googoosh, Shamaizadeh passé aux filtres des musiques electroniques marié à cette pop psychédélique turque des années 60 remise au goût du jour depuis par les Altin Gun, Satellites, etc. Vous nous direz ça tombe bien pour un album enregistré entre la Turquie et l’Iran, et vous aurez raison, comme toujours. Et si à cela, vous ajoutez qu’Arif a tâté du metal – dixit ton pote boomer – vous avez la recette d’un superbe EP.

Au fil des 4 titres de « Gesture of Light », on (a)perçoit les chemins de traverse empruntés, entre folk, jazz, rock progressif, musiques du passé et du futur et cette envie furieuse d’explorer les sons issus des diasporas. Un EP pas comme les autres qui, on l’espère, vous fera voyager autant qu’il nous a fait triper

Le titre déjà en boucle dans ta radio : Smoke follow Beauty

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Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.

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Alliance du bout du monde entre le rappeur Mary Sue et le groupe jazz The Clementi Sound Appreciation. La recette est donnée dès le premier morceau : samples de musique folklorique d’Asie du Sud-Est mixés à des instrumentations live, sur lesquelles se pose le flow et les lyrics abstraites du MC. On se croirait en plein rap alternatif américain, mais cela nous vient directement de l’underground singapourien. Un objet sonique unique et percutant. La sono mondiale, la vraie !

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