Les couloirs de la cafet’ du Grigri bruissaient de rumeurs quant à l’arrivée prochaine d’un album solo de Nubya Garcia. Entre le fromage et le dessert, la saxophoniste vient de nous livrer un avant-gout avec “Pace”.
Pendant près de 8 minutes, “Pace” questionne nos rythmes effrénés, nos vies à la fois ultra-connectées et déconnectées des réalités, des autres comme de soi-même et ouvre la voie/une voie au changement. Accompagnée sur l’album de la crème de la crème anglaise, Joe Armon-Jones, Daniel Casimir et encore Sam Jones, signée chez Concord Jazz, Nubya s’organise une suite de carrière aux petits oignons, après les succès de Maisha ou encore de Nerija.
On arrête de parler, on vous laisse profiter et on reparle très vite. Promis 😉
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Derrière le rideau de fer, il y avait des chars, des idéaux dévoyés comme des micros planqués — et plus étrange : du jazz. Spirituel, incandescent, mais surtout clandestin. À l’Est, on soufflait dans les saxs comme on lançait des prières ou des pierres, chez soi ou bien loin des spotlights. Behind the Iron Curtain explore un monde verrouillé, où les disques passaient sous le manteau et la liberté vibrait à chaque note. Des Carpates à l’Oural, le jazz comme insoumission, ou comme cheval de Troie — avec des étoiles plein les oreilles.
Alliance du bout du monde entre le rappeur Mary Sue et le groupe jazz The Clementi Sound Appreciation. La recette est donnée dès le premier morceau : samples de musique folklorique d’Asie du Sud-Est mixés à des instrumentations live, sur lesquelles se pose le flow et les lyrics abstraites du MC. On se croirait en plein rap alternatif américain, mais cela nous vient directement de l’underground singapourien. Un objet sonique unique et percutant. La sono mondiale, la vraie !
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