[PREMIERE] « Where Did You Sleep Last Night » de Daniel Humair et Samuel Blaser

Quand trois Suisses rendent hommage à leur pays, ils décident de la jouer freestyle. Résultat ils offrent par exemple une très surprenante reprise du standard du légendaire bluesman Leadbelly dans une non moins surprenante formation: trombone, contrebasse, batterie. Une avant-première certifiée Le Grigri d’un disque prévu pour le 14 août prochain.

Quand trois Suisses rendent hommage à leur pays, ils décident de la jouer freestyle. Résultat une très surprenante reprise d’un standard du légendaire bluesman Leadbelly dans une non moins surprenante formation: trombone, contrebasse, batterie. Une avant-première certifiée Le Grigri d’un disque prévu pour le 14 août prochain.

C’est un album étonnant qui s’apprête à débarquer le 14 août prochain sur le label belge Outnote Records. C’est le moins qu’on puisse dire: 1291 est un album hommage à la Suisse, fondée en cette douce année 1291 sur la prairie du Grütli par les trois cantons primitifs. C’est ce qu’on appelle le Pacte fédéral. Bon jusqu’ici, on peut se demander: mais quelle musique va bien pouvoir imaginer l’hurluberlu qui va célébrer cet événement? Déjà, il n’y a pas un mais trois Helvètes à l’initiative de ce disque: l’un des fer de lance actuels du pays, le tromboniste Samuel Blaser et deux légendes vivantes et vivifiantes: le batteur Daniel Humair et le contrebassiste Heiri Känzig.

Et puis, point de mélopées du Moyen-Âge helvète, non, nos trois Suisses célèbre l’esprit démocratique de leur Fédération avec des reprises pleines d’inventivité décomplexée et de liberté contrôlée. La preuve avec cet extrait qu’ils offrent tout spécialement au Grigri. Une relecture complètement aérienne du légendaire standard du bluesman américain Leadbelly (1888 – 1949). Un morceau que toute une génération, celle de Samuel Blaser (né en 1981), a découvert grâce au MTV Unplugged de Nirvana. Un hymne américain à la guitare que le trio reprend donc sans six-cordes. La preuve que les grandes chansons, c’est comme les grands top-models: on peut les habiller comme on veut, ça donne toujours quelque chose de beau.

Photo : Jean-Bapstiste Millot

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