Parce que quand la musique s’écoute aussi avec les yeux, c’est deux fois plus de plaisir, on vous a sélectionné 6 vidéos qui feront le bonheur des grands et des petits. Laissez-vous tenter !
Fly me to the moon
On débute in a galaxy far far away avec un mariage inattendu entre néo-soul et jazz poetry et le clip « lunaire » de Nick Hakim (entendu avec Onyx Collective) et Roy Nathanson ( vu nos amis de Papanosh sur le délicieux « Home Songs ») puis on file jusqu’au monde ultra-minimaliste et à la musique étoilée (ou l’inverse) du Portico Quartet sur ce dernier clip qui célèbre l’arrivée prochaine d’un tout nouvel EP « Terrain ».
“Moonman” de Nick Hakim & Roy Nathanson
“Terrain: II” de Portico Quartet
D’un trio à l’autre
2 trios, 2 ambiances; avec d’un côté, le pianiste américain James Francies et son projet à l’orchestration plutôt classique (piano, basse, batterie) pour un superbe clip animé façon cartoons tandis et de l’autre côté, le dernier clip de FUR, “Texture”, un plan sequence de 3’39, comme un délicieux hommage à l’oeuvre cinématique de ce trio franco-belge à l’orchestration plutôt originale (clarinette, guitare, batterie) .
“713” de James Francies
“Texture” de FUR
Entre Naples et Londres
Péripéties garanties entre 2 grandes villes européennes ! À Londres, Shabaka Hutchings invite Kojey Radical et Lianne La Havas dans une danse effrénée au milieu des briques et des forets anglaises pour fêter le retour de Sons of Kemet. A Napoli, Pietro Santangelo, l’une des moitiés de Nu Guinea (le carton des dancefloors de 2018), met à l’honneur sa ville et ses habitants en une transe partagée pour son nouveau projet « Unconscious Collective » à sortir fin mai !
“Hustle ft. Kojey Radical & Lianne la Havas” de Sons Of Kemet
Last news
Pour son second album en 2025, le guitariste, multi-instrumentiste et producteur japonais Takuro Okada signe un hommage à ses influences, de Sun Ra au saxophoniste norvégien Jan Garbarek (avec une reprise de son Nefertiti), en passant par la scène jazz fusion japonaise ou encore Flying Lotus. Ce type d’exercice, souvent raté chez d’autres, est ici parfaitement orchestré : chaque morceau dialogue avec le suivant, tissant un ensemble cohérent qui nous captive, parfois au bord de l’hypnose… comme ces cercles aux centres différents mais si proches de la pochette.
Au début, les jazzmen offraient aux producteurs hip-hop la matière première idéale pour leurs instrus. Mais aujourd’hui, la boucle s’inverse : ce sont de jeunes groupes qui se laissent imprégner par l’héritage de Madlib ou J Dilla. Symbole de cette mouvance, le quintet polonais Omasta façonne avec Jazz Report from the Hood un jazz-funk live jouissif, aux rythmes enfumés, prêt à être samplé et découpé dans une MPC. Une preuve que les B-boys et les amateurs de blue note n’ont jamais été aussi proches!
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