[PREMIERE] « Sebene Two » de Electric Vocuhila

72 heures avant sa sortie, le second album d’un quartet survitaminé se dévoile en partie sur Le Grigri. Entre musiques traditionnelles du monde entier, jazz dévergondé et esprit punk, le Palaces de ces Frenchies voyageurs envoient du bois. Et du bon. La preuve avec ce morceau à découvrir en exclusivité sur Le Grigri

72 heures avant sa sortie, le second album d’un quartet survitaminé se dévoile en partie sur Le Grigri. Entre musiques traditionnelles du monde entier, jazz dévergondé et esprit punk, ces Frenchies voyageurs envoient du bois. Et du bon. La preuve avec ce morceau à découvrir en exclusivité sur Le Grigri

Depuis leurs débuts il y a dix ans déjà, les gars sûrs d’Electric Vocuhila ont toujours refusé de trouver leur voie, passant du duo au quartet et de Berlin à Tours, naviguant de l’Amérique du Nord au continent africain, du free d’Ornette Coleman au sebene congolais. En toute facilité, en toute décontraction. Ce côté cul-entre-deux-chaises, c’est devenu leur marque de fabrique et il leur a plutôt porté bonheur.

Membres du Capsul Collectif, lauréats 2016 du dispositif Jazz Migration, habitués à partager la scène avec Théo Ceccaldi comme avec Jean-Luc Capozzo, Maxime Bobo (saxophones), Etienne Ziemniak (batterie), Boris Rosenfeld (guitare) et François Rosenfeld (basse, guitare) se sont ainsi rapidement installés dans le PMF (paysage musical français). Après nous avoir offert un magnifique Kombino Splinto en 2017, ils ont décidé de se surpasser trois piges plus tard avec Palaces dont la sortie est prévue ce vendredi 27 mars chez Capsul Records.

Ces nouveaux Palaces, on a eu la chance de les visiter et on vous fait découvrir l’une de nos pièces préférées en avant-première : “Sebene Two”. Dans la continuité du “Sebene One” de leur précédent opus, ce titre très court mais efficace s’impose comme une invitation à la danse. Une rumba congolaise façon Electric Vocuhila : hypnotique, ardente, incisive mais aussi toute en rondeurs. Le reste de l’album ne déroge d’ailleurs pas à ces règles. D’ailleurs, petit conseil avisé, lorsque vous visiterez leur « Palaces » vendredi ; prenez le temps, appréciez l’agencement de chaque pièce, profitez du souci du détail et de chaque finition, étirez-vous un poil et dansez.

Photo: Arthur Lusson

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Pour son second album en 2025, le guitariste, multi-instrumentiste et producteur japonais Takuro Okada signe un hommage à ses influences, de Sun Ra au saxophoniste norvégien Jan Garbarek (avec une reprise de son Nefertiti), en passant par la scène jazz fusion japonaise ou encore Flying Lotus. Ce type d’exercice, souvent raté chez d’autres, est ici parfaitement orchestré : chaque morceau dialogue avec le suivant, tissant un ensemble cohérent qui nous captive, parfois au bord de l’hypnose… comme ces cercles aux centres différents mais si proches de la pochette.

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Au début, les jazzmen offraient aux producteurs hip-hop la matière première idéale pour leurs instrus. Mais aujourd’hui, la boucle s’inverse : ce sont de jeunes groupes qui se laissent imprégner par l’héritage de Madlib ou J Dilla. Symbole de cette mouvance, le quintet polonais Omasta façonne avec Jazz Report from the Hood un jazz-funk live jouissif, aux rythmes enfumés, prêt à être samplé et découpé dans une MPC. Une preuve que les B-boys et les amateurs de blue note n’ont jamais été aussi proches!

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