Petit cadeau de ce début 2020, le nouveau clip complètement dingue d’un groupe dont vous allez entendre parler cette année. Vous pourrez dire à vos petits-enfants que vous l’avez découvert sur Le Grigri.
Peemaï, c’est un groupe que vous avez l’habitude d’entendre souvent sur Le Grigri. Il faut dire que ce quartet membre du collectif Koa pourrait très bien symboliser l’esprit de la radio puisqu’il mélange jazz d’aujourd’hui et traditions asiatiques d’hier (option sud-est : Birmanie, Indonésie et Laos). Sorti fin 2017, leur premier album n’a de cesse de bien vieillir. La preuve, il vient d’inspirer la réalisatrice Ruby Cicero pour un clip bien barré qui rend hommage aux grands maîtres du surréalisme du cinéma et de la bande dessinée. Alejandro Jodorowsky ou Hayao Miyazaki en tête. Un clip à mi-chemin entre rêve et réalité qui raconte l’amour impossible entre un homme occidental et une femme asiatique.
L’occasion pour la bande à Franck Vaillant (batterie), Alfred Vilayleck (basse), Hugues Mayot (saxophone) et Gilles Coronado (guitare) de lancer une année chargée en projets. A commencer par une résidence en Indonésie autour du Gamelan Javanais, et du personnage mythologique Gaga Gundul pour donner (enfin) un successeur à leur premier album éponyme, Peemaï. En attendant, il se murmure que le groupe prépare quelque chose de beau pour célébrer l’an 2564 du calendrier bouddhiste Théravada – dit «du petit véhicule». Plus d’infos de première main à venir sur Le Grigri. Bien sûr.
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Le label berlinois Habibi Funk, maître dans l’art de ressusciter les pépites oubliées du Moyen-Orient et de l’Afrique, frappe fort avec sa 33e sortie dédiée au chanteur Ara Kekedjian. Cette compilation nous plonge au cœur de la vibrante communauté arménienne de Beyrouth des années 60 et 70. Au programme : 11 morceaux fusionnant mélodies orientales et psychédélisme, portés par des breaks de batterie irrésistibles, un orgue électrique groovy et des mélodies entêtantes. L’une des meilleures rééditions de l’année !
Si l’équipe de foot brésilienne semble aujourd’hui en quête d’inspiration, la musique, elle, continue de révéler des talents en or. Le jeune Phylipe Nunes Araújo, originaire du Nordeste (terre fertile de Gilberto Gil, Caetano Veloso ou Djavan) en est une nouvelle preuve éclatante. Avec sa MPB lo-fi et intime, il façonne de magnifiques chansons juste avec quelques accords de guitare, des percussions feutrées et son chant feutré. On se laisse emporter dans une ambiance de fin d’été teintée d’une légère brise, grâce au songwriting de ce musicien d’une petite vingtaine d’années mais déjà plein de maîtrise.