Ah La Pompe à Bière, mardi 2 octobre, 21h, des poussières et quelques grammes
Qu’il est difficile de prendre une photo et de boire une bière en même temps. On ne sait plus qui de Spinoza ou de Simone de Beauvoir a tenu ces propos fort justes sur les dangers d’une simultanéité poussée à l’extrême, mais il ou elle avait bien raison. Mais l’heure n’est pas (ou plus) à la cuistrerie. L’heure est aux comptes. Après le premier apéro du Grigri qui s’est tenu mardi à Paris, on vous doit quelques chiffres. On recense: une pinte brisée à cause d’un coup de coude maladroit (ou pas, la question, tout comme la blessure, reste ouverte), quatre personnes qui semblaient avoir pris bien plus que des bières, deux nectars à la pression en rupture de stock suite aux commandes répétées des auditeurs du Grigri, un concert de très grosse qualité signé Joce Mienniel, une bonne dizaine de blagues, trois cents stickers, huit pédales d’effet et quatre flûtes (bon, là, on commençait à ne plus trop réussir à compter donc ça devient approximatif), mille flyers, de l’amour à en revendre, de la sensualité sans compter et on l’espère un bonne livrée de relations consenties et consentantes. Bref, tout ça pour dire qu’on remercie tous ceux qui sont venus à ce premier apéro du Grigri, ça nous fait plaisir de voir des oreilles en vrai. On remercie également Ah La Pompe à Bière pour l’accueil chaleureux et les élixirs de qualité. Et on remercie bien sûr Joce Mienniel pour son tourbillon de flûtes, d’harmonica et de guimbarde. Il tourbillonnait tellement qu’on a que de photos flous de lui (d’où le Spinoza et/ou Beauvoir liminaire). On vous offre donc un extrait de son spectacle solo avec vidéo et on vous donne rendez-vous le mercredi 7 novembre à La Petite Halle pour le second apéro Grigri de l’histoire des homo sapiens. L’invité aura cette fois-ci une guitare et une voix – on s’entraîne d’ici là pour le combo photo-bière et faire mentir Spinoza/Beauvoir, promis.
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